Record des archiruines en GN
Publié : 17 oct. 2012, 23:36
Humble et misérable narrateur, ma petite personne fut un jour choisie pour relater les faits incomparables d’un CHEF DE GUERRE digne d’éloges et de respects. (Incontestable, tant par ses qualités de stratèges mais aussi, celles de fin négociateur et habile MAITRE) … LE CHIFFRE XIII
A deuxième jour de la nouvelle lune, la froidure et les pluies s’abattaient sur le « MONDE ». Ces intempéries incessantes s’ajoutaient à la disette grandissante. Les monts et les vaux retentissaient de clameurs grandissantes. Les Clans réclamaient pitance. Mais les oracles semblaient fort peu favorables et la probabilité de troubles grandissait. Une rumeur circulait. Une horde de HUNS, venus d’ailleurs, assoiffés de sang et de rapines grandissait, s’exerçant dans le plus grand secret, infiltrant les lignes des différents clans, perpétrant de ci delà des razzias dévastatrices, ayant à leur tête un maître puissant, rapide, roué aux arts de la guerre, auquel s’était joint un sorcier doué des plus grandes visions sur la tactique guerrière.
A l’approche des frimas, les brumes descendaient de plus en plus longuement sur les pays, rendant encore plus lugubres et funestes les abords des forêts, des carrières, des mines. Les tensions s’alimentaient de paroles acerbes, d’envois incessants d’espions, de créatures douées de voyance, mais les sorciers et les mages rivalisaient, se renvoyant sorts et incantations et tous genres. La paix qui avait régné, tant bien que mal, jusque là sur le « MONDE », semblait fort compromise.
La colère grondait entre les royaumes. Disettes, famines, la crainte grandissait dans les citadelles, même les plus redoutables. Fort compréhensible ! Ces castels retentissaient de clameurs de plus en plus virulentes, de cliquetis d’armes ininterrompus, de hurlements invitant les troupes à la bataille. On ne parlait plus que de guerres latentes, larvées. Outre les hordes de Huns, des Nécromanciens inflexibles, audacieux, sans foi, ni loi, rivalisaient d’adresse pour semer le doute dans les esprits. Aux dires, quelques uns se seraient même alliés aux HUNS… la frayeur envahissait le « MONDE ».
Seul, isolé, ne craignant PAS la MORT, le Magnanime CHEF XIII (un chiffre porte bonheur) avait quitté son clan, menant maintes actions dans les contrées, aux confins du « MONDE », luttant avec subtilité contre un adversaire de taille, un certain ROBERT VALL. Valeureux, XIII infligea une défaite cuisante à son ennemi, pillant outrageusement ses réserves.
De tels exploits firent renaître l’espoir dans les petites citadelles fragiles, encouragées par un engouement improbable, qui montait peu à peu. Les messages circulaient sous le manteau…
Mais les monstres et leurs troupes se faisaient rares… chacun, dans l’espoir de quelque maigre butin envoyait forces explorateurs, dans de lointaines contrées, revenant la plupart du temps… bredouilles.
Infatigable, le téméraire et inflexible CHEF XIII, envoyait ses messagers à la recherche de ces fantasmagoriques ennemis, dotés de pouvoirs parfois immenses, parfois bandes de répugnants et immondes créatures qui ne méritaient que la MORT.
L’horizon commençait à rougeoyer des lueurs du crépuscule, heure propice aux rapines des petits chefs des clans incontrôlables mais également aux infâmes occupants de Ruines introuvables.
Mais… mais… DAME CHANCE sourit aux audacieux ! Un explorateur triomphant apporta une première missive favorable. Un repaire de Golems de fer était ENFIN signalé. Des Hourras s’élevèrent.
Calme, pondéré, le vénérable souverain XIII demanda à son peuple et à son armée de garder son calme. Obéissants et reconnaissant s envers leur MAITRE, qui ne les avait toujours menés qu’à la Victoire, tous écoutèrent, attentifs, disciplinés. La Loi, l’Ordre sont d’importance. Et XIII, aimable, complaisant, fidèle à ceux auxquels il accordait sa confiance agissait cependant toujours avec la plus haute méfiance.
Sans plus attendre, imperturbable, XIII convoqua son chef de guerre ; combattant hors pair, sorcier et guérisseur, PHERINIL, avait apporté à son souverain les preuves de ses innombrables capacités. Infatigable et totalement acquis aux faits et causes de celui auquel il devait tout, il s’empressa.
Point de buccins, de clairons, loin de là ces méthodes triomphalistes dans les domaines du CHIFFRE XIII; simplicité, discrétion, mais efficacité absolue. PHERINIL se réjouissait déjà de quelque combat simple mais auquel il ne laisserait, comme à son habitude, rien au hasard.
Mais DAME CHANCE en avait décidé autrement. Un second oracle accourut, signalant une seconde ruine occupée de ces sinistres gargouilles aux sourires grimaçants, aux bouches débordant de baves insalubres, dans des constructions en plein délabrements où grenouillent parfois des nuées de piquantosaures venimeux dont la moindre piqure est synonyme d’une mort atroce, vous provocant des convulsions dans la plus irrémédiable des destinées. Oublions la présence dans ces amas de pierres de ces ignominieux Esprits du Feu, mercenaires inflexibles, cependant créatures versatiles et peu fiables. …
Puis un autre explorateur accourut… le temps n’était plus aux dires, aux élucubrations hypothétiques et insensées dont se repaissent quelques voisins présomptueux…
Comme a son habitude, ne se départ issant pas de son calme, le souverain XIII sonnait discrètement le rassemblement des troupes… habile stratège, roué aux coutumes des illusions propagées par les parchemins, il envoya quelques oiseaux des iles et autres images illusionnistes. …
C’est alors qu’un explorateur, tel « le Marathonien », s’écroula sur les marches de la citadelle. Réclamant force boisson pour étancher sa soif, haletant, affolé par la nouvelle de la plus haute importance qu’il avait l’honneur d’apporter à son Souverain, l’humble Pygmantus (de couleur indéfinissable, d’où son nom) réussit à proférer ces mots
- Maître… nous… nous venons de découvrir une… ARCH…. Une ARCHIRUINE !
Ce furent ses dernières paroles !
Un ange passa… silence… stupéfaction à la Cour… Imperturbable, XIII lança, quoiqu’empli d’un doute, ses plus discrets voyants… La nouvelle fut, aussitôt, étouffée sur ordre du Maître. Une ARCHIRUINE… incroyable !...
Un grand silence se fit dans les coulisses et couloirs du Royaume.
Figurant l’horloge universelle, une clepsydre (imaginaire ou réelle… allez savoir) apparut au Souverain. PURE IMAGINATION OU REELE PREHENSION DU MONDE… je vous laisse deviner la maîtrise de ce Souverain INFLEXIBLE, SEREIN qui me fit l’indicible honneur de relater ses faits, gestes et réflexions.
Le silence peu à peu fit place aux murmures ??? Une ARCHIRIUNE ??? Pris de panique quelles que pauvres hères s’enfuirent
Une voix calme s’éleva et le calme gagna la foule <
- Nobles citoyens de notre agréable et accueillante cité, Valeureux guerriers de nos forces armées… nous allons de ce pas franchir montagnes et vallées et aller à l’en contre de cette ignoble troupe de répugnantes créatures…
Ces paroles résonnèrent dans un silence. La peur fit place à l’angoisse mais peu à peu, les habitants, comprenant la dignité et la pugnacité de leur Maître et Souverain furent gagnés à sa cause.
- Restez calmes, gardez votre sang froid… Face à cet ennemi, nous devons nous montrer dignes et solidaires
Ces paroles salvatrices redonnèrent courage.
Notre éminent Souverain envoya maints espions… foule voyants… ne sachant trop en fait la mesure de son adversaire.
Chouettes taciturnes, corbeaux malicieux partirent… les plumes frémissantes à l’idée d découvrir l’invincible armada. Sans attendre le rapport des volatiles insidieux, le Maître Souverain dépêcha missionnaires auprès des voisins. Qu’en était-il ? Avaient-ils eu vent de ce rassemblement d’immondes et répugnantes créatures ? Pouvait-il compter sur l’aide de ses voisins ??? Au cas-où ??
Ne laissant rien transparaître de ses doutes et de ses craintes, XIII, éminent stratège, en catimini, ordonna un repli de toutes ses armées vers la citadelle. La clepsydre laissait inexorablement couler son liquide…irrévocablement. Sueurs froides, pensées vacillantes, que nenni !
A tire d’ailes, les espions s’empressèrent. Nul monstre malfaisant à leur tête, les troupes avinées et ivres d’une éventuelle victoire rivalisaient, tels les milliers d’orcs grimaçants clamant leur soif de sang ; les gargouilles de feu crachant leurs flammes dévastatrices illuminant de mille feux le ciel où ne brillait aucune… étoile. La brume semblait favorable aux troupes attaquantes, les Grands Serpents, mages de l’enfer du côté obscur ayant prédit la victoire.
Les frondaisons de la capitale du Souverain du CHIFFRE XIII tremblaient toute fois sous la menace des ignobles et monstrueuses créatures. Les remparts affluaient de chevaliers intrépides avides de gloire, valeureux défenseurs d e l’inexpugnables Capitale. Une foule de Pégases d’or s’empressait auprès de palefreniers admiratifs et condescendants. Les Mages attiraient une nuée de gamins, fascinés par l’aura qui les entourait. Effervescence dans un silence quasi religieux.
Rassuré mais néanmoins pugnace, notre valeureux Guerrier évalua ses forces… Bigre ! Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, des vingtaines de milliers…
Ramasseurs gigantesques débarquant après la curée pour piller…
Golems de fer cliquetants, force de bataille mais dont l’armure empêche la prouesse et l’agilité,
Orcs guerriers répugnants, uchés sur des cynocéphales furieux, assoiffés de sang mais cibles des tireurs les plus habiles, cible favorite de la Cavalerie lourde…
Gargouilles de feu bavant de haine et de mépris à la race des pégases d’or aux ailes chamoisées, dégueulant leur haine des autres races…
Messire LECHIFFRE XIII, que DAME CHANCE couvait sous de favorables aruspices, recevait nombre messages des différents espions ; Mais sa crainte était ailleurs.
Qu’en était-il des autres clans et tribus ? Quelque autre rivaux auraient-ils eu vent de l’affaire?
En ces temps difficiles, s’eut été chose facile et simple.
La clepsydre n’avait écoulé qu’une heure depuis l’annonce de la découverte. En avisé limier, notre bien-aimé Souverain s’enquit auprès de ses « quelques » amis. Aucune rumeur. Mais plus le temps s’écoulait, plus le doute envahissait l’esprit de notre Maître.
Humaine réaction, saine, digne d’éloges ! Qui ne doute point est un FOU.
Sous les ordres irréfutables de Phérinil, les troupes…venues de nulle part et d’ailleurs se rassemblaient en la Citadelle.
De loin en long, résonnaient les échos émanant des ruines ou se terraient les forces monstrueuses au pouvoir de renommée gigantesque.
Troublé, XIII fit venir Phérinil… un halo violet rayonnait autour du Sorcier. L’approche d’un combat faisait luire ses pouvoirs.
Leur entretien fut bref.
Le Souverain mesurait l’issue fatale à ses troupes. Ne lui restait, pour vaincre, que le recours à la MAGIE.
Au cours de divers combats contre les monstres, XIII avait accumulé forces richesses en parchemins et rouleaux, incantations diverses dont il avait pu mesurer l’efficacité. La partie était bien loin d’être gagnée, mais l’absence d’u n héros-monstre aux pouvoirs et capacités fort souvent indécelables, rassurait le Maître.
« Phérinil », fidèle sorcier, appliqua moult incantations, sorts affaiblissant les forces du Mal ou apportant soutien infaillible à ses troupes.
Jetant un ultime regard à la clepsydre, le CHIFFRE ordonna l’attaque. Le grand sorcier « Phérinil » en tête quitta la citadelle… dans un silence religieux… les troupes défilaient en silence, la mort attendait les plus vulnérables. Mais aucun ne laissait transparaître la PEUR. Tous avaient confiance en leur Maître.
L e funèbre cortège disparut bien vite à l’horizon. L’Armée, bien vite entendit les râles des Ors, les crachements des Gargouilles, les éclairs diffusés par les Grands Serpents.
Ne laissant transparaître sa crainte d’une défaite, Messire arpentait les remparts, les couloirs …
L’in cessant ballet des espions fourbes, des voyants illuminés, des miroirs troubles… enivrant pour tout autre que LE CHIFFRE…
L e choc fut gigantesque… mais bref ! les forces adverses succombèrent, anéanties tout autant par la force, le courage des Troupes que l’usage de la Magie, …
Buccins et trompettes clamèrent victoire.
Humble et valeureux chevalier, glorieux maître, LE CHIFFRE XIII informa ses plus proches amis de cette Historique Bataille, menée, dans le plus grand secret, avec une habileté sans pareil…
Entré dans l’Histoire de MYLANDS, LE CHIFFRE contacta ses amis… retour au bercail… il fut accueilli avec ferveur et admiration.
Respectueux des us et coutumes, XIII, sans animosité, sans méchanceté aucune, informa son plus ‘fidèle’ ennemi de sa Victoire… Belle leçon…
Ayant recueilli et transcrit le récit d’un épique combat, je retournai à mon humble devoir… gardant, gravé dans ma mémoire cette épopée …
DAME CHANCE fait si belles les choses, mais il nous appartient d’en saisir l’opportunité … ce que fit Messire LECHIFFRE XIII
*jld*
A deuxième jour de la nouvelle lune, la froidure et les pluies s’abattaient sur le « MONDE ». Ces intempéries incessantes s’ajoutaient à la disette grandissante. Les monts et les vaux retentissaient de clameurs grandissantes. Les Clans réclamaient pitance. Mais les oracles semblaient fort peu favorables et la probabilité de troubles grandissait. Une rumeur circulait. Une horde de HUNS, venus d’ailleurs, assoiffés de sang et de rapines grandissait, s’exerçant dans le plus grand secret, infiltrant les lignes des différents clans, perpétrant de ci delà des razzias dévastatrices, ayant à leur tête un maître puissant, rapide, roué aux arts de la guerre, auquel s’était joint un sorcier doué des plus grandes visions sur la tactique guerrière.
A l’approche des frimas, les brumes descendaient de plus en plus longuement sur les pays, rendant encore plus lugubres et funestes les abords des forêts, des carrières, des mines. Les tensions s’alimentaient de paroles acerbes, d’envois incessants d’espions, de créatures douées de voyance, mais les sorciers et les mages rivalisaient, se renvoyant sorts et incantations et tous genres. La paix qui avait régné, tant bien que mal, jusque là sur le « MONDE », semblait fort compromise.
La colère grondait entre les royaumes. Disettes, famines, la crainte grandissait dans les citadelles, même les plus redoutables. Fort compréhensible ! Ces castels retentissaient de clameurs de plus en plus virulentes, de cliquetis d’armes ininterrompus, de hurlements invitant les troupes à la bataille. On ne parlait plus que de guerres latentes, larvées. Outre les hordes de Huns, des Nécromanciens inflexibles, audacieux, sans foi, ni loi, rivalisaient d’adresse pour semer le doute dans les esprits. Aux dires, quelques uns se seraient même alliés aux HUNS… la frayeur envahissait le « MONDE ».
Seul, isolé, ne craignant PAS la MORT, le Magnanime CHEF XIII (un chiffre porte bonheur) avait quitté son clan, menant maintes actions dans les contrées, aux confins du « MONDE », luttant avec subtilité contre un adversaire de taille, un certain ROBERT VALL. Valeureux, XIII infligea une défaite cuisante à son ennemi, pillant outrageusement ses réserves.
De tels exploits firent renaître l’espoir dans les petites citadelles fragiles, encouragées par un engouement improbable, qui montait peu à peu. Les messages circulaient sous le manteau…
Mais les monstres et leurs troupes se faisaient rares… chacun, dans l’espoir de quelque maigre butin envoyait forces explorateurs, dans de lointaines contrées, revenant la plupart du temps… bredouilles.
Infatigable, le téméraire et inflexible CHEF XIII, envoyait ses messagers à la recherche de ces fantasmagoriques ennemis, dotés de pouvoirs parfois immenses, parfois bandes de répugnants et immondes créatures qui ne méritaient que la MORT.
L’horizon commençait à rougeoyer des lueurs du crépuscule, heure propice aux rapines des petits chefs des clans incontrôlables mais également aux infâmes occupants de Ruines introuvables.
Mais… mais… DAME CHANCE sourit aux audacieux ! Un explorateur triomphant apporta une première missive favorable. Un repaire de Golems de fer était ENFIN signalé. Des Hourras s’élevèrent.
Calme, pondéré, le vénérable souverain XIII demanda à son peuple et à son armée de garder son calme. Obéissants et reconnaissant s envers leur MAITRE, qui ne les avait toujours menés qu’à la Victoire, tous écoutèrent, attentifs, disciplinés. La Loi, l’Ordre sont d’importance. Et XIII, aimable, complaisant, fidèle à ceux auxquels il accordait sa confiance agissait cependant toujours avec la plus haute méfiance.
Sans plus attendre, imperturbable, XIII convoqua son chef de guerre ; combattant hors pair, sorcier et guérisseur, PHERINIL, avait apporté à son souverain les preuves de ses innombrables capacités. Infatigable et totalement acquis aux faits et causes de celui auquel il devait tout, il s’empressa.
Point de buccins, de clairons, loin de là ces méthodes triomphalistes dans les domaines du CHIFFRE XIII; simplicité, discrétion, mais efficacité absolue. PHERINIL se réjouissait déjà de quelque combat simple mais auquel il ne laisserait, comme à son habitude, rien au hasard.
Mais DAME CHANCE en avait décidé autrement. Un second oracle accourut, signalant une seconde ruine occupée de ces sinistres gargouilles aux sourires grimaçants, aux bouches débordant de baves insalubres, dans des constructions en plein délabrements où grenouillent parfois des nuées de piquantosaures venimeux dont la moindre piqure est synonyme d’une mort atroce, vous provocant des convulsions dans la plus irrémédiable des destinées. Oublions la présence dans ces amas de pierres de ces ignominieux Esprits du Feu, mercenaires inflexibles, cependant créatures versatiles et peu fiables. …
Puis un autre explorateur accourut… le temps n’était plus aux dires, aux élucubrations hypothétiques et insensées dont se repaissent quelques voisins présomptueux…
Comme a son habitude, ne se départ issant pas de son calme, le souverain XIII sonnait discrètement le rassemblement des troupes… habile stratège, roué aux coutumes des illusions propagées par les parchemins, il envoya quelques oiseaux des iles et autres images illusionnistes. …
C’est alors qu’un explorateur, tel « le Marathonien », s’écroula sur les marches de la citadelle. Réclamant force boisson pour étancher sa soif, haletant, affolé par la nouvelle de la plus haute importance qu’il avait l’honneur d’apporter à son Souverain, l’humble Pygmantus (de couleur indéfinissable, d’où son nom) réussit à proférer ces mots
- Maître… nous… nous venons de découvrir une… ARCH…. Une ARCHIRUINE !
Ce furent ses dernières paroles !
Un ange passa… silence… stupéfaction à la Cour… Imperturbable, XIII lança, quoiqu’empli d’un doute, ses plus discrets voyants… La nouvelle fut, aussitôt, étouffée sur ordre du Maître. Une ARCHIRUINE… incroyable !...
Un grand silence se fit dans les coulisses et couloirs du Royaume.
Figurant l’horloge universelle, une clepsydre (imaginaire ou réelle… allez savoir) apparut au Souverain. PURE IMAGINATION OU REELE PREHENSION DU MONDE… je vous laisse deviner la maîtrise de ce Souverain INFLEXIBLE, SEREIN qui me fit l’indicible honneur de relater ses faits, gestes et réflexions.
Le silence peu à peu fit place aux murmures ??? Une ARCHIRIUNE ??? Pris de panique quelles que pauvres hères s’enfuirent
Une voix calme s’éleva et le calme gagna la foule <
- Nobles citoyens de notre agréable et accueillante cité, Valeureux guerriers de nos forces armées… nous allons de ce pas franchir montagnes et vallées et aller à l’en contre de cette ignoble troupe de répugnantes créatures…
Ces paroles résonnèrent dans un silence. La peur fit place à l’angoisse mais peu à peu, les habitants, comprenant la dignité et la pugnacité de leur Maître et Souverain furent gagnés à sa cause.
- Restez calmes, gardez votre sang froid… Face à cet ennemi, nous devons nous montrer dignes et solidaires
Ces paroles salvatrices redonnèrent courage.
Notre éminent Souverain envoya maints espions… foule voyants… ne sachant trop en fait la mesure de son adversaire.
Chouettes taciturnes, corbeaux malicieux partirent… les plumes frémissantes à l’idée d découvrir l’invincible armada. Sans attendre le rapport des volatiles insidieux, le Maître Souverain dépêcha missionnaires auprès des voisins. Qu’en était-il ? Avaient-ils eu vent de ce rassemblement d’immondes et répugnantes créatures ? Pouvait-il compter sur l’aide de ses voisins ??? Au cas-où ??
Ne laissant rien transparaître de ses doutes et de ses craintes, XIII, éminent stratège, en catimini, ordonna un repli de toutes ses armées vers la citadelle. La clepsydre laissait inexorablement couler son liquide…irrévocablement. Sueurs froides, pensées vacillantes, que nenni !
A tire d’ailes, les espions s’empressèrent. Nul monstre malfaisant à leur tête, les troupes avinées et ivres d’une éventuelle victoire rivalisaient, tels les milliers d’orcs grimaçants clamant leur soif de sang ; les gargouilles de feu crachant leurs flammes dévastatrices illuminant de mille feux le ciel où ne brillait aucune… étoile. La brume semblait favorable aux troupes attaquantes, les Grands Serpents, mages de l’enfer du côté obscur ayant prédit la victoire.
Les frondaisons de la capitale du Souverain du CHIFFRE XIII tremblaient toute fois sous la menace des ignobles et monstrueuses créatures. Les remparts affluaient de chevaliers intrépides avides de gloire, valeureux défenseurs d e l’inexpugnables Capitale. Une foule de Pégases d’or s’empressait auprès de palefreniers admiratifs et condescendants. Les Mages attiraient une nuée de gamins, fascinés par l’aura qui les entourait. Effervescence dans un silence quasi religieux.
Rassuré mais néanmoins pugnace, notre valeureux Guerrier évalua ses forces… Bigre ! Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, des vingtaines de milliers…
Ramasseurs gigantesques débarquant après la curée pour piller…
Golems de fer cliquetants, force de bataille mais dont l’armure empêche la prouesse et l’agilité,
Orcs guerriers répugnants, uchés sur des cynocéphales furieux, assoiffés de sang mais cibles des tireurs les plus habiles, cible favorite de la Cavalerie lourde…
Gargouilles de feu bavant de haine et de mépris à la race des pégases d’or aux ailes chamoisées, dégueulant leur haine des autres races…
Messire LECHIFFRE XIII, que DAME CHANCE couvait sous de favorables aruspices, recevait nombre messages des différents espions ; Mais sa crainte était ailleurs.
Qu’en était-il des autres clans et tribus ? Quelque autre rivaux auraient-ils eu vent de l’affaire?
En ces temps difficiles, s’eut été chose facile et simple.
La clepsydre n’avait écoulé qu’une heure depuis l’annonce de la découverte. En avisé limier, notre bien-aimé Souverain s’enquit auprès de ses « quelques » amis. Aucune rumeur. Mais plus le temps s’écoulait, plus le doute envahissait l’esprit de notre Maître.
Humaine réaction, saine, digne d’éloges ! Qui ne doute point est un FOU.
Sous les ordres irréfutables de Phérinil, les troupes…venues de nulle part et d’ailleurs se rassemblaient en la Citadelle.
De loin en long, résonnaient les échos émanant des ruines ou se terraient les forces monstrueuses au pouvoir de renommée gigantesque.
Troublé, XIII fit venir Phérinil… un halo violet rayonnait autour du Sorcier. L’approche d’un combat faisait luire ses pouvoirs.
Leur entretien fut bref.
Le Souverain mesurait l’issue fatale à ses troupes. Ne lui restait, pour vaincre, que le recours à la MAGIE.
Au cours de divers combats contre les monstres, XIII avait accumulé forces richesses en parchemins et rouleaux, incantations diverses dont il avait pu mesurer l’efficacité. La partie était bien loin d’être gagnée, mais l’absence d’u n héros-monstre aux pouvoirs et capacités fort souvent indécelables, rassurait le Maître.
« Phérinil », fidèle sorcier, appliqua moult incantations, sorts affaiblissant les forces du Mal ou apportant soutien infaillible à ses troupes.
Jetant un ultime regard à la clepsydre, le CHIFFRE ordonna l’attaque. Le grand sorcier « Phérinil » en tête quitta la citadelle… dans un silence religieux… les troupes défilaient en silence, la mort attendait les plus vulnérables. Mais aucun ne laissait transparaître la PEUR. Tous avaient confiance en leur Maître.
L e funèbre cortège disparut bien vite à l’horizon. L’Armée, bien vite entendit les râles des Ors, les crachements des Gargouilles, les éclairs diffusés par les Grands Serpents.
Ne laissant transparaître sa crainte d’une défaite, Messire arpentait les remparts, les couloirs …
L’in cessant ballet des espions fourbes, des voyants illuminés, des miroirs troubles… enivrant pour tout autre que LE CHIFFRE…
L e choc fut gigantesque… mais bref ! les forces adverses succombèrent, anéanties tout autant par la force, le courage des Troupes que l’usage de la Magie, …
Buccins et trompettes clamèrent victoire.
Humble et valeureux chevalier, glorieux maître, LE CHIFFRE XIII informa ses plus proches amis de cette Historique Bataille, menée, dans le plus grand secret, avec une habileté sans pareil…
Entré dans l’Histoire de MYLANDS, LE CHIFFRE contacta ses amis… retour au bercail… il fut accueilli avec ferveur et admiration.
Respectueux des us et coutumes, XIII, sans animosité, sans méchanceté aucune, informa son plus ‘fidèle’ ennemi de sa Victoire… Belle leçon…
Ayant recueilli et transcrit le récit d’un épique combat, je retournai à mon humble devoir… gardant, gravé dans ma mémoire cette épopée …
DAME CHANCE fait si belles les choses, mais il nous appartient d’en saisir l’opportunité … ce que fit Messire LECHIFFRE XIII
*jld*